الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵣⵣⴰⵢⵔⵉⵜ ⵜⴰⵎⴰⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⴻⵔⴼⴰⵏⵜ
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
وزارة الـطــــاقــــة والمناجم
ⴰⵖⵍⵉⴼ ⵏ ⵚⵚⴻⵀⴷ
MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES MINES
Préambule
Dans sa politique énergétique, l’Algérie a opté, dès son indépendance, pour le développement des infrastructures électriques et gazières, et l'accès de la population à l'électricité et au gaz naturel ; ces deux vecteurs constituant une priorité qui vise l’amélioration de la qualité de vie du citoyen d’une part, et de la situation économique du pays, d’autre part.
Conscient de cet enjeu, le secteur s’est fixé comme priorité de développer tous les axes permettant de garantir la couverture à long terme, des besoins en électricité et en gaz du pays, notamment par la diversification des sources d’énergie, le développement du parc de production électrique et des infrastructures de transport et de distribution de l’électricité et du gaz.
Sonelgaz en tant qu’entreprise publique et outil de l’Etat, assume la mission de service public dans le domaine de la distribution de l’électricité et du gaz.
La promulgation de la loi n° 02-01 du 05 février 2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz par canalisations a permis la réorganisation de Sonelgaz, avec la création de la société holding « Sonelgaz » ainsi qu’une quarantaine de filiales (métiers, travaux et services) et de sociétés en participation. Cette loi a également crée la commission de régulation de l’électricité et du gaz « CREG » installée en 2005, qui encadre et régule les activités du secteur de l’électricité et gaz.
Electricité
Ces dernières années, la demande en électricité a connu une évolution importante et particulièrement en période estivale, atteignant des pics de consommation importants. Cette forte augmentation de la demande est une conséquence directe du changement des habitudes du consommateur et l’amélioration de sa qualité de vie, ainsi que la pulsion donnée au secteur économique et industriel.
1.Parc de Production National
Les impératifs de préservation de l’environnement ont imposé l’utilisation du gaz naturel comme énergie primaire pour la production d’électricité, et exigent aussi de développer d’autres énergies dites propres et renouvelables comme l’énergie solaire et éolienne, dont les gisements sont disponibles et abondants dans tout le pays.
Aussi, pour répondre au besoin en électricité, sans cesse croissant, un programme ambitieux a été engagé pour le dédoublement des capacités de production conventionnelle. La stratégie d’exécution de ce programme de production de l’électricité conventionnelle consiste avant tout, à développer une industrie nationale, à même d’assurer la fourniture des équipements destinés au secteur de l’énergie électrique.
Les programmes indicatifs décennaux des besoins en moyens de production de l’électricité, élaborés par la CREG chaque deux ans et approuvés par Monsieur le Ministre de l’Energie, prévoient les capacités de production à mettre en place sur une période décennale par région (Est, Ouest, Centre et Sud) et par filières selon deux scénarios d’évolution de la demande (moyen et fort). .
Le parc de production national est constitué des centrales électriques de la Société Algérienne de Production de l’Électricité (SPE), et de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM), qui sont une filiale de Sonelgaz, ainsi que des sociétés en partenariat avec Sonelgaz, à savoir :
- - Kahrama Arzew entrée en service en 2005 ;
- - Shariket Kahraba Skikda « SKS » entrée en service en 2006 ;
- - Shariket Kahraba Berrouaghia « SKB » (Médéa) entrée en service en 2007 ;
- - Shariket Kahraba Hadjret Ennouss « SKH » entrée en service en 2009 ;
- - SPP1 entrée en service en 2010 ;
- - Shariket Kahraba Terga « SKT » entrée en service en 2012 ;
- - Shariket Kahraba de Koudiet Edraouch « SKD » entrée en service en 2013.
- Puissance installée de production d’électricité
Le renforcement des capacités de production, par Sonelgaz et ses sociétés filiales, a connu ces dernières années, une évolution conséquente de la puissance de production d’électricité installée, qui a atteint 19 586 MW en 2017.
La répartition de la puissance installée par producteur et par type d'équipement pour l’année 2017 est illustrée dans les graphiques ci-après :
Graphe 1 : Puissance installée par producteur à fin 2017
Graphe 2 : Puissance installée par type d'équipement à fin 2017
Tableau 1 : Evolution de la puissance installée 1980- 2017 par producteur (MW)
|
1980 |
1990 |
2006 |
2010 |
2016 |
2017 |
SPE |
1 837 |
4 686 |
6 736 |
8 446 |
12 702 |
13 039 |
SKTM |
- |
- |
- |
- |
1 007 |
1 133 |
Autres producteurs |
- |
- |
1 170 |
3 036 |
5 412 |
5 414 |
Total |
1 837 |
4 686 |
7 906 |
11 482 |
19 121 |
19 586 |
- Energie Electrique Produite
La production totale d'électricité durant l’année 2017 a atteint 71 470 GWh.
Tableau 2 : Evolution de l’énergie électrique produite 1980- 2017 (GWh), par type d’équipement.
Type d’équipement |
1980 |
1990 |
2000 |
2006 |
2010 |
2016 |
2017 |
Thermique vapeur |
3 621 |
8 397 |
15 757 |
14 558 |
9 692 |
11 512 |
10 074 |
Thermique gaz |
2 223 |
6 704 |
8 830 |
16 463 |
19 564 |
24 441 |
31 009 |
Cycle combiné |
- |
- |
- |
3 419 |
15 341 |
28 899 |
29 508 |
Hydraulique |
251 |
135 |
54 |
218 |
173 |
72 |
71 |
Diesel |
125 |
216 |
368 |
264 |
403 |
281 |
286 |
Eolien |
- |
- |
- |
- |
- |
19 |
21 |
Photovoltaïque |
- |
- |
- |
- |
- |
205 |
500 |
Total |
6 220 |
15 452 |
25 008 |
34 922 |
45 174 |
66 263 (*) |
71 470(*) |
(*) Y compris les injections des tiers (29,607 GWh)
2. Evolution de la puissance maximale appelée (PMA)
- Réseau interconnecté national « RIN »
Le RIN s’étale sur le nord du pays et couvre aussi les régions de Béchar, Hassi Messaoud, Hassi R’Mel et Ghardaïa, il est alimenté par une quarantaine de centrales de production d'électricité, reliées entre elles à travers un réseau de transport en 220 kV et 400 kV, permettant le transfert d’énergie des sites de production vers les centres de consommation.
La puissance maximale appelée du réseau interconnecté national a atteint 14 182 MW en 2017 (enregistrée en date du 31/07/2017)
Tableau 3 : Evolution de la puissance maximale appelée sur le RIN 1980- 2017
|
1980 |
1990 |
2006 |
2010 |
2016 |
2017 |
PMA enregistrée (MW) |
1088 |
2 742 |
6 057 |
7 718 |
12 839 |
14 182 |
- Pôle In Salah-Adrar- Timimoune « PIAT »
Ce pôle est alimenté par les centrales Turbines à Gaz d’Adrar, In Salah, Zaouit Kounta, Timimoun, la ferme éolienne de Kabertene, et les 7 centrales PV, interconnectées à travers un réseau 220 kV.
Les sources renouvelables contribuent avec une puissance installée globale de 53 MW.
Tableau 4 : Evolution de la puissance maximale appelée sur le PIAT 2008- 2017
|
2008 |
2010 |
2016 |
2017 |
PMA enregistrée (MW) |
106 |
149 |
302 |
313 |
- Les Réseaux Isolés du Sud « RIS »
Il s’agit de 32 sites (29 sites conventionnels et 3 sites PV) du grand sud, alimentées par des réseaux locaux à travers des groupes diesel, des TG ou des centrales TV, et ce compte tenu des distances mises en jeu et des niveaux de consommation relativement faibles. La puissance installée du RIS a atteint 1 133 MW, en 2017.
Tableau 5 : Evolution de la puissance maximale appelée sur le RIS 2011- 2017
|
2011 |
2012 |
2016 |
2017 |
PMA enregistrée (MW) |
139.7 |
167 |
285 |
271 |
Pour faire face à l'évolution importante de la demande électrique des localités isolées du sud, plusieurs centrales turbines à gaz et groupes diesel ont été installés entre 2012 et 2017. Ces projets ont grandement contribué à la sécurisation de l’alimentation de l’énergie électrique de ces régions, le développement local et l'amélioration des conditions de vie de ces régions enclavées.
1. Réseau Electrique National
La longueur totale du réseau national de transport de l’électricité, tous niveaux de tensions confondus (60 à 400 kV), a atteint 29 233 km à fin 2017.
Tableau 6 : Evolution de la longueur du réseau de transport électrique 2005-2017
2. Interconnexions Électriques Internationales
Le réseau de transport électrique algérien est relié aux deux réseaux marocain et tunisien via plusieurs lignes électrique, dont les plus récentes sont deux lignes 400 kV (réseau électrique Très Haute Tension).
Ces nouvelles interconnexions entre les trois pays confortent les liens traditionnels déjà existants.
Le Maroc est relié avec l’Algérie par trois liaisons électriques (2 en 220 kV et 1 en 400 kV).
La Tunisie est reliée avec l’Algérie par cinq liaisons électriques (2 en 90 kV, 1 en 150 kV, 1 en 220 kV et 1 en 400 kV).
1. Infrastructures
Le programme de développement en moyens de production et transport d’électricité est accompagné du renforcement du réseau de distribution (lignes MT/BT et postes), pour assurer la fiabilité de l'approvisionnement et de la distribution de l'énergie électrique et garantir une meilleure qualité de service pour les citoyens.
A fin 2017 la longueur totale du réseau national de distribution de l’électricité, a atteint 328 996 km.
Tableau 7 : Evolution de la longueur du réseau de distribution électrique 2005- 2017
2. Vente d’électricité
Les ventes globales des clients ont atteint 55 148,9 GWh en 2016, réparties comme suit :
Ventes d'électricité (GWh) |
Part par rapport au Total |
|
Haute Tension |
10 801.7 |
18% |
Moyenne Tension |
15 752,8 |
27% |
Basse Tension |
32 869,2 |
55% |
Total |
53 423,7 |
100% |
Graphe 3 : Répartition des ventes d’électricité pour l’année 2017
3. Nombre de clients électricité
Le nombre de clients électricité pour l’année 2017 est de 9 184 962, réparti comme suit :
Nombre de clients |
Part par rapport au Total |
|
Haute Tension |
111 115 |
Négligeable |
Moyenne Tension |
57 539 |
1% |
Basse Tension |
9 127 308 |
99% |
Total |
9 184 962 |
100% |
Distribution Publique du Gaz Naturel
Pour permettre le développement de l’utilisation du gaz naturel, plusieurs programmes ont été mis en œuvre par les pouvoirs publics à partir de 1969, qui ont permis l’alimentation de plusieurs localités.
Dès l'année 1968, la distribution publique du gaz naturel a connu une croissance rapide et soutenue par des mesures volontaristes en conformité avec les décisions nationales de développement de l'économie qui visaient l'utilisation du gaz naturel dans le secteur de l'industrie et des ménages.
L'abondance de cette ressource d'une part, et la politique de promotion de cette énergie d'autre part, ont favorisé la généralisation de l'utilisation du gaz.
1. Infrastructures gazières :
Les réalisations en matière d’infrastructures gazières se résument comme suit :
1-Réseau de transport gaz :
Evolution de la longueur du réseau de transport gaz :
A partir de l'année 1968, l'entreprise nationale Sonatrach a développé un ensemble de conduites à grandes capacités qui a permis entre autres, de concrétiser un grand programme d'alimentation du marché national en gaz naturel.
A partir de ce réseau l'entreprise Sonelgaz, chargée de la distribution du gaz sur le marché national, a développé un ensemble de canalisations de transport en haute pression pour alimenter les centrales électriques, les clients industriels haute pression et les distributions publiques en moyenne et basse pressions.
Le réseau de transport Sonelgaz a atteint 20 046 km de canalisations à fin 2017.
Tableau 1 : Evolution de la longueur du réseau de transport gaz 2005-2017
Projets Structurants :
- Gazoduc Rocade Est - Ouest (GREO :
Il est important de signaler le projet de réalisation du gazoduc Rocade Est - Ouest (GREO), qui est un grand projet structurant.
L’objectif de cet ouvrage est de satisfaire la demande supplémentaire en gaz naturel induite par les programmes et spécialement dans les régions des hauts plateaux, sécuriser l’alimentation en gaz par le bouclage des gazoducs et anticiper la création de nouveaux pôles industriels.
Grâce à la création d’emplois générés par les nouveaux pôles industriels, la réalisation de cet important projet, contribue à fixer les populations dans les régions traversées par cet ouvrage.
Cet ouvrage, d’une longueur de 509 km en diamètre 28", pour un coût estimé de 28 milliards de dinars, relie les wilayas de Khenchela et Sidi Bel Abbés, le long de la rocade routière des Hauts Plateaux. Il a été réalisé par lots, dont le dernier lot a été mis en service au mois d’Août 2016.
- Gazoducs "Illizi-Djanet" et "In Salah- Tamanrasset" :
Deux autres ouvrages aussi importants, confiés à la Société Algérienne de Gestion du Réseau de transport du gaz /GRTG, filiale de Sonelgaz, ont été réalisés au niveau de la région du grand sud du pays ; ces ouvrages mis en service au mois d’Avril 2018, relient respectivement Illizi à Djanet et In Salah à Tamanrasset. Il s’agit des deux ouvrages suivants :
- - Gazoduc "Illizi-Djanet" :
La réalisation de ce projet de gazoduc, d’une longueur de 379 km en diamètre 10", est intervenue dans le cadre de l'approvisionnement en gaz naturel de la région sud-est du pays (localités situées sur l'axe Illizi – Djanet), notamment la ville de Djanet, à partir du gisement de gaz d'Assekaifaf, situé au sud-est d'Illizi.
- - Gazoduc "In Salah - Tamanrasset" :
La réalisation de ce projet de gazoduc "In Salah - Tamanrasset", d'une longueur de 530 km en diamètre 16", est intervenue dans le cadre de l'approvisionnement en gaz naturel de la région extrême sud du pays (localités situées sur l'axe ln Salah-Tamanrasset), à partir du gisement d'Akabli dans le sud-ouest. Ce gazoduc permet le raccordement en gaz naturel de la ville de Tamanrasset et des localités limitrophes.
Impact socio-économique de ces deux ouvrages :
Ces deux ouvrages génèrent un impact positif direct sur le développement socio-économique local des régions du sud du pays. En effet, outre l'alimentation en gaz naturel des citoyens et des activités du secteur économique, la réalisation de ces deux ouvrages, a été confiée à des entreprises nationales (filiales de Sonatrach et autres) et la fourniture des équipements (tubes) a été assurée par la production nationale (entreprises Altumet et ArcelorMittal Annaba).
2- Réseau de distribution publique :
A fin 2017, la longueur de ce réseau a atteint 100 268 km à la faveur des programmes de distribution publique initiés par l'Etat.
Tableau 2 : Evolution de la longueur du réseau de distribution gaz 2005- 2017
2. Nombre de clients gaz :
A partir des années 1970, une accélération significative des raccordements en gaz a été remarquée du fait de la densification des petites et moyennes entreprises et des industries et de l'impact des programmes nationaux de distribution publique du gaz, initiés par les pouvoirs publics.
Le nombre des clients, toute pression confondue, a atteint 5 267 105 clients à fin 2017, répartis comme suit :
Nombre clients Gaz |
Part par rapport au Total |
|
Haute Pression |
239 |
Négligeable |
Moyenne Pression |
6 457 |
0,12% |
Basse Pression |
5 260 409 |
99,87% |
Total |
5 267 105 |
100% |
3. Les Ventes gaz :
Les ventes aux clients Haute pression étaient quasi inexistantes en 1962 (2,7 Millions m3 -Mm3). La consommation des clients moyenne et basse pressions était localisée dans treize villes seulement alimentées en gaz à cette période, soit 471,0 Mm3.
En 2017 les ventes gaz ont atteint 14 581 Mm3, réparties comme suit :
Ventes clients Gaz (Mm³) |
Part par rapport au Total |
|
Haute Pression |
3 658 |
25% |
Moyenne Pression |
1 244 |
9% |
Basse Pression |
9 679 |
66% |
Total |
14 581 |
100% |
Graphe 1 : Répartition des ventes Gaz des clientèles par pression
4. Les Villes Alimentées
En 2017, 86% des communes touchant les 48 wilayas du pays sont desservies en gaz, soit 1 332 communes.
1. Programmes d’Electrification et de Distribution Publique du Gaz
Vecteurs de développement socio-économique, le gaz comme l’électricité, n'a pas cessé de connaitre une demande sans cesse croissante atteignant ces dernières années des taux d'évolution à deux chiffres. Des programmes ambitieux et structurés ont été adoptés par les pouvoirs publics et mis en œuvre permettant d’améliorer sensiblement les taux d’électrification et de pénétration gaz.
Ces résultats traduisent l’engagement des Pouvoirs Publics pour le développement de l’utilisation de ces deux énergies.
Programmes nationaux, régionaux ou spéciaux, ces programmes sont soutenus financièrement par l’État, comme suit :
- A hauteur de 75% du coût global des projets, concernant les programmes suivants :
- - Programmes antérieurs à 2010, en cours d’achèvement pour le raccordement de près de 1 700 000 foyers en gaz.
- - Programme quinquennal 2010-2014, en cours de réalisation), pour le raccordement 1 000 000 foyers en gaz et 222 300 foyers.
- - Programmes complémentaires et spécifiques, en cours de réalisation.
- A hauteur de 90% du coût global des projets structurants suivants :
- - Réalisation de deux gazoduc Illizi-Djanet et In Salah-Tamanrasset.
Ainsi, à fin 2017 nous avons enregistré les indicateurs socio-économiques suivants :
- - Taux d’électrification --> â 99,8 %
- - Taux de pénétration du Gaz --> â 57 %
De même, l’ampleur de ces programmes et projets, a favorisé la création de nombreuses entreprises de réalisation de travaux gaz, dont le nombre a triplé depuis 2010, passant ainsi de 1 268 à 3 284.
2. Soutien de l’Etat pour la Facturation de l’Electricité
Dans le cadre de la politique de l’Etat pour le soutien aux populations du Sud, une réduction sur les consommations de l’énergie électrique a été adoptée, au bénéfice des clients basse et moyenne tension des (13) wilayas ci-après :
i) du sud : Adrar, Laghouat, Biskra, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El Oued et Ghardaïa,
ii) des hauts plateaux : Djelfa, El Bayadh et Naama.
1- Pour les régions du Sud :
Pour cette aide de l’Etat, deux niveaux de soutien ont été identifiés, en application du décret exécutif n°17-185 du 03.06.2017 fixant les modalités de fonctionnement du CAS n°302-089 intitulé fonds spécial de développement des régions du sud.
- - Pour les abonnés ménages (basse tension) et agriculteurs (basse et moyenne tension) :
Depuis le 1er Janvier 2017, le soutien de l’Etat à la facturation d’énergie électrique pour cette catégorie de clientèles est passé de 50% de réduction à 65%, et ce, dans la limite d’une consommation de 12 000 kWh/an,
- - Pour les abonnés exerçant des activités économiques hors agriculture (basse et moyenne tension) :
Depuis le 1er Janvier 2017, le soutien de l’Etat à la facturation d’énergie électrique pour cette catégorie de clientèles est passé de 10% de réduction à 25%, et ce, dans la limite d’une consommation de 200 000 kwh/an.
2- Pour les trois wilayate des Hauts Plateaux Djelfa, El Bayadh et Naama :
10 % de réduction pour les clients abonnés basse et moyenne tension, conformément à l’instruction interministérielle n°02 du 07 aout 2001, relative à la réduction de la facturation de l’électricité dans les wilayas du sud.